Procès Bukanga Lonzo: Matata Mponyo saura son sort a la Cour constitutionnelle le 20 Mai prochain Augustin Matata Ponyo, Deogratias Mutombo et l’homme d’affaires sud-africain Grobler Christo Stephanus connaîtront bientôt leur sort. Le cour constitutionnelle rendra son verdict dans l’affaire Bukanga Lonzo le mardi 20 mai 2025. Le verdict de la haute cour était attendu ce mercredi 14 mai. Le report de cette décision, selon certains, serait motivée par la position de l’Assemblée nationale qui attend de la justice la levée des immunités du désormais député national, Augustin Matata Ponyo. Dans son réquisitoire, le ministère public avait suggéré une peine d’emprisonnement de 20 ans contre l’ancien premier ministre, l’ancien gouverneur de la banque centrale du Congo et l’homme d’affaires sud-africain. Le procès Bukanga Lonzo divise. Pour Seth Kikuni, il s’agit d’une manœuvre du pouvoir de Félix Tshisekedi pour traquer les opposants. Rédaction
Ituri:Recrudescence des criminalités à Mahagi: Pirwoth Kadilo Benjamin choqué !
Recrudescence des criminalités à Mahagi: Hon Pirwoth Kadilo Benjamin choqué ! La montée de la criminalité dans le territoire de Mahagi, situé à plus de 180 km au nord de Bunia, inquiète le député provincial Benjamin Pirwoth Kadilo. Élu de cette circonscription, il dénonce une recrudescence des vols, tant à petite qu’à grande échelle, et appelle les autorités à agir rapidement pour endiguer ce phénomène.Selon lui, les actes de banditisme se sont intensifiés ces deux derniers mois. Des commerçants et opérateurs économiques ont été ciblés, notamment un cambiste, un entrepreneur de Ngote, ainsi que des maisons d’habitation et commerces situés dans plusieurs quartiers de la commune de Mahagi. Les malfrats, opérant de nuit mais parfois aussi en plein jour, s’en prennent aux passants, pillent des commerçants sur les routes et volent des motos. Parmi ces criminels figurent, selon certaines sources, des éléments incontrôlés des forces de l’ordre, comme en atteste un récent dossier traité par l’auditorat militaire de Mahagi.Face à cette situation préoccupante,l’honorable Benjamin Pirwoth Kadilo, dans un entretien accordé à Jean Maurice Udaga, exhorte les jeunes à renforcer leur vigilance et appelle les autorités militaires et policières à instaurer un numéro vert permettant aux habitants de signaler les cas suspects. Il insiste également sur l’importance des patrouilles nocturnes pour traquer les bandits et rassurer la population.«Nous condamnons avec la plus grande fermeté la recrudescence des actes criminels à Mahagi, où plusieurs maisons et commerces ont été récemment ciblés par des hommes armés. Ce sont des actes qui freinent le développement local. Nous encourageons les services de sécurité à intensifier leur présence et à multiplier les patrouilles nocturnes. Par ailleurs, la mise en place d’un numéro vert permettra aux habitants d’alerter rapidement les forces de l’ordre. Quant à la jeunesse, elle doit renforcer sa vigilance tout en respectant l’ordre public».Dans un communiqué radiodiffusé sur les chaînes locales, l’administrateur militaire de Mahagi a demandé aux chefs de quartiers, avenues et chefferies d’identifier toute personne arrivant dans leur zone afin de prévenir l’infiltration de criminels.De son côté, le colonel Disanoa Lalua Jacques condamne fermement ces actes qui semblent prendre de l’ampleur. Il exhorte les habitants à collaborer étroitement avec les forces de sécurité afin de mettre hors d’état de nuire les groupes criminels actifs dans la région. Jean Maurice Udaga
Mahagi : plus de 150 jeunes filles réunies pour réfléchir à leur rôle dans la paix et la résolution des conflits
Un atelier de réflexion sur le rôle des jeunes filles dans la prévention et la résolution des conflits a été lancé ce mercredi 14 mai à Mahagi, dans la province de l’Ituri. Cette initiative, portée par la députée provinciale Christelle Maneno Djawotho en collaboration avec la Synergie des Jeunes Femmes de l’Ituri, rassemble plus de 150 jeunes filles et femmes venues de différents quartiers de la commune de Mahagi. Pendant deux jours, elles échangeront sur les mécanismes de paix et l’engagement féminin dans la gestion des conflits. L’objectif principal de cette activité est de renforcer la participation des femmes à la construction d’une paix durable dans une région marquée par l’instabilité. Le colonel Disanoa Lalua Jacques, administrateur militaire du territoire de Mahagi, a salué l’initiative en déclarant : « Cet atelier constitue un cadre d’échange pour que les jeunes filles s’engagent pour la paix. » Il a également encouragé les participantes à devenir des actrices clés du changement dans leurs communautés. Lors de la cérémonie d’ouverture, Maître Sarah Muderwa, coordonnatrice de la Synergie des Jeunes Femmes de l’Ituri, a lancé un appel fort à l’engagement des jeunes : « J’encourage toutes les participantes à s’impliquer activement dans la consolidation de la paix. » Elle a insisté sur l’importance de leur voix et de leur action dans un contexte où les conflits affectent particulièrement les femmes et les filles. Soutenue financièrement par la MONUSCO à travers sa section des Affaires politiques, cette initiative bénéficie également de l’appui logistique et communautaire du Cercle des Jeunes Leaders pour la Paix et le Développement. Les organisateurs espèrent qu’au terme de cet atelier, les jeunes filles repartiront avec des outils concrets pour contribuer à la résolution des conflits et au renforcement de la cohésion sociale dans leurs milieux respectifs. Samuel Munguromo
Ituri:Mme Apayi Djamba Bijoux devant la justice pour détournement,spoliation et falsification de sceau et de signature du Maire de Bunia
Ituri-Justice:Mme Apayi Djamba Bijoux des ITP/Ituri devant la barre pour présomption de détournement, stellionat des domaines publics, escroquerie et de falsification de sceau et de signature du Maire de la ville et leur usage. Faits Après une mise en accusation par le Gouverneur de Province tirée du rapport de l’Inspection provinciale des finances sur la délinquance financière et spoliation des domaines publics, le Tribunal de Grande Instance de Bunia a ouvert ce mardi 13 mai le procès très attendu de Madame Apayi Djamba Bijoux, ancienne Cheffe de Division Provinciale des Infrastructures et Travaux Publics de l’Ituri. Elle est poursuivie pour détournement de fonds publics ou privé, spoliation des terres de l’État, faux et usage de faux en écriture, escroquerie et Stellionat, des infractions qui pourraient lui valoir de lourdes peines. Cette action judiciaire fait suite à un audit mené par l’Inspection Provinciale des Finances (IPF) sur instruction du Gouverneur militaire de la province. L’audit a révélé une série de malversations au sein de la Division des Infrastructures, impliquant notamment la cession irrégulière des domaines publics de l’État. Plus de 377 000 USD détournés, 224 locaux cédés illégalement sur la terre de l’Etat dans la ville. Entre 2019 et 2025, Madame Apayi Djamba Bijoux aurait signé plus de 110 contrats de partenariat public-privé avec des opérateurs économiques locaux, leur attribuant 224 locaux construits illégalement sur les sites publics : Garage STA/SU 387 et complexe administratif ITP au rond-point Pic Nic. Chaque contractant aurait payé à la signature des contrats un montant de 1000 USD de caution par local et 10 USD par mois pour l’entretien, générant ainsi au total un montant de 377 710 USD, dont : Ces fonds devaient, selon les termes des contrats, servir à l’amélioration du cadre de travail de la division. Contre toute entente, c3s fobt perçu mais aucune trace de leur utilisation officielle n’a été retrouvée. Les préventions rétenues Commes infractions, le Ministère public retient cinq chefs d’accusation contre Mme Apayi Djamba Bijoux : Les enquêteurs évoquent également la fabrication de contrats frauduleux avec usage de faux sceaux et signatures, notamment celle de l’ancien Maire de Bunia Fimbo. Un procès repoussé au 25 mai Prévue pour s’ouvrir ce 13 mai, l’audience a été renvoyée au 25 mai 2025, suite à une demande de la défense. L’absence de la prévenue à l’ouverture du procès a provoqué la colère des parties civiles dont la Division des Infrastructures et Travaux Publics et Mr Mukuna Kasanda Fidèle de la Fédération UDPS/Ituri. Ces dernières dénoncent des manœuvres dilatoires et exigent une comparution personnelle de Mme Apayi Djamba Bijoux à la prochaine audience sinon le défaut devra être retenu à sa charge. Quid des contrats frappés de nullité ? Certains contrats signés par la prévenue ont des durées de 25 à 30 ans, voire à durée indéterminée, sans aucune procédure légale de désaffectation ni respect des normes urbanistiques. Selon la Loi Foncière congolaise (articles 204 à 206) : Une question majeure se pose désormais : l’État en province acceptera-t-il de maintenir ces contrats signés illégalement sur des terres publiques stratégiques, parfois situées sous des lignes à haute tension ou sur des servitudes techniques ? Ce procès est perçu comme un test majeur pour la gouvernance en Ituri, face aux dérives de certains agents publics dans la gestion du patrimoine de l’État. L’opinion publique, invitée à cette audience publique devra attendre de la justice qu’elle pose un acte fort contre l’impunité suivant la volonté du Chef de l’Etat et du Gouverneur Militaire. La suite de cette affaire sera scrutée de près. Rendez-vous est pris au 25 mai prochain, date prévue pour la reprise de l’instruction devant le Tribunal de Grande Instance de Bunia. Affaire à suivre Rédaction
Lac Albert : un naufrage fait un mort et plusieurs rescapés côté ougandais
Un accident de navigation s’est produit ce mercredi 14 mai sur les eaux agitées du lac Albert, dans la zone frontalière entre l’Ouganda et la RDC. Une embarcation transportant marchandises et passagers a chaviré alors qu’elle faisait route de Buguma (Ouganda) vers Tchomia, en Ituri. Le bilan provisoire fait état d’un mort et de six personnes secourues. D’après des témoins locaux, un vent violent, survenu en pleine traversée, serait à l’origine du drame. Le bateau, qui transportait notamment des matériaux de construction de type triplex et des vivres, n’a pas résisté aux rafales soudaines. « Nous avons pu repêcher six personnes avec l’aide rapide des pêcheurs du secteur. Malheureusement, une septième victime n’a pas survécu », a rapporté Jean-Paul, un responsable des opérations de secours à Tchomia. La marchandise à bord a subi un sort inégal : si les panneaux de triplex ont flotté à la surface, les sacs de denrées, notamment de pommes de terre, ont sombré dans les profondeurs du lac. De son côté, le chef du service provincial de la protection civile en Ituri, Robert Njalonga, appelle les navigateurs à faire preuve de prudence : « Il est essentiel de consulter les bulletins météorologiques avant chaque départ. Les vents sur le lac Albert sont imprévisibles et peuvent surprendre même les plus expérimentés. La sécurité doit primer. » Chaque année, la saison pluvieuse s’accompagne de plusieurs naufrages sur ce lac partagé entre la RDC et l’Ouganda, mettant en lumière la fragilité des conditions de transport lacustre et l’urgence d’une meilleure régulation du secteur. Rédaction