La scène politique congolaise s’enflamme à la suite d’une sortie musclée de Mufalme Moïse, haut cadre du parti politique NOGEC, qui a publiquement dénoncé ce qu’il qualifie de « tentative de diffamation et de campagne de diabolisation » à l’encontre de Son Excellence Constant Mutamba Ntunguga.
Dans une déclaration rendue publique le jeudi 15 mai, Mufalme Moïse s’en prend directement au député national Willy Mishiki, l’accusant d’avoir porté de « fausses accusations » de détournement de 39 millions de dollars à l’encontre de M. Mutamba.
« Je mets en garde le député national Willy Mishiki pour tentative de diffamation et campagne de diabolisation (…) Je condamne avec la plus grande fermeté ces accusations illégales et infondées », a-t-il déclaré.
Affirmant croire au patriotisme et à l’intégrité de Constant Mutamba, Mufalme Moïse appelle à la justice pour que lumière soit faite sur cette affaire. Il prévient que si les allégations de Willy Mishiki s’avèrent mensongères, le député devra en répondre devant les tribunaux compétents.
La déclaration s’est conclue sur une note forte : « La patrie ou la mort, nous vaincrons. », une référence directe au combat politique que revendique Mufalme Moïse, qui se fait également appeler « Lumumba », en hommage au héros national congolais.
Pour l’heure, le député Willy Mishiki n’a pas encore réagi à ces mises en garde. L’affaire pourrait connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir, alors que la tension monte autour de cette polémique.
Rédaction
