Un conflit oppose devant le Tribunal de Grande Instance de Bunia les autochtones des Pamitu Amee contre l’INERA à Kpena, Groupement Pamitu Ame, Chefferie des Djukoth dans le Territoire de Mahagi fait encore la une.
Etant un conflit non négligeable, une vive tension s’observe sur les lieux entre les Autochtones contre L’Institut National d’Etude et de la Recherche Agronomiques, INERA en sigle et les siens à cause de cette terre.
Pour faire face à cette situation, les services de sécurité (FARDC et PNC) sont sur les lieux en conflit, ce qui énerve les autochtones qui se voient en proie des militaires et policiers.
Les informations sur place font état d’une destruction, par des personnes non encore connues, des biens investis par les particuliers et l’Inera sur la terre en querelle.
Alerté étant donné que la situation était tendue et imprévisible, le Colonel DISANOA LALUA Jacques Administrateur Militaire du Territoire s’est déplacé le vendredi 19 avril 2024 à Amee, Groupements Pamitu-Ame en chefferie des Djukoth.
L’objectif était d’aller s’imprégner du conflit qui oppose l’INERA -NIOKA à la population autochtone des PAMITU sur l’exploitation de cette concession de Kpena par l’INERA et dont il aurait le droit jouissance, chose contestée par les autochtones.
Après avoir religieusement ecouté les deux parties aux différends, l’autorité Territoriale a ordonné la suspension des activités et a interdit l’exploitation dans cette concession jusqu’au prononcé du jugement au fond par le Tribunal de grande instance de Bunia, tribunal qui, au finish, dira à qui appartient en définitif la terre en conflit entre les autochtones et l’INERA, apprend-t-on de nos source du Territoire de Mahagi.
Les contrevenants à cette décision se verront châtier sévèrement par la loi, a martelé l’Administrateur dans un ton ferme.
Le Chef de Chefferie des Djukoth sa majesté ATINDA LOSANI Jean, le Chef de Groupement des Pamitu-Ame et les représentants des forces vives ont été instruits quand à ce pour le suivi sans faille, attends t on.
Pour beaucoup d’observateurs sur les lieux, il est conseillé à l’INERA et les Autochtones de procéder par un arrangement à l’amiable pour une solution durable.
S’agissant de la situation sécuritaire d’une manière globale, elle est calme et sous contrôle des FARDC, conclu le message.
