Ituri-Santé: Vingt Cinq Leaders de Jeunes sensibilisés sur l’épidémie de la variole de singe appelée Monkey pox par le contingent bangladais de la MONUSCO
Une séance de sensibilisation très cruciale a eu lieu le lundi 26 août 2024, au camp Ndoromo à Bunia, capitale provinciale de l’ituri, dirigée par le 7ème Bataillon Déployable Rapide du Bangladesh (BANRDB-7) de la MONUSCO.
Cette initiative visait à informer 25 leaders de jeunes de la ville de Bunia sur l’épidémie actuelle de variole de singe, également connue sous le nom de Monkeypox ou Mpox.
Le Dr. Hossain, médecin traitant au sein du contingent bangladais de la MONUSCO, a présenté un exposé détaillé sur cette maladie contagieuse, qui a été découverte pour la première fois en 1958, au sein d’une colonie de singes à Copenhague, la capitale de Danemark et le tout premier cas humain découvert en 1970 en République Démocratique du Congo.
Après une éclipse prolongée, la variole de singe a refait surface en 2008 et se manifeste de nouveau en 2024.
Selon les dernières données, l’épidémie a touché plus de 17 000 personnes dans le monde, dont environ 13 500 en République Démocratique du Congo.
La maladie a déjà fait 548 morts, en RDC depuis le début de l’année et touche désormais toutes les provinces du pays, a annoncé le jeudi dernier 15 août le ministre national de la Santé Dr. Samuel-Roger Kamba au cours d’une conférence de presse.
Le Lt. Col. Dr. Hossain a expliqué que la variole de singe se transmet par contact avec des animaux infectés, tels que les singes, les souris, et les écureuils, ainsi que par contact direct avec une personne affectée.
La transmission peut se faire via la peau, les yeux, le nez, la salive, la respiration, et même lors de rapports sexuels. Les symptômes incluent des éruptions cutanées, un gonflement des ganglions, des douleurs musculaires, une fatigue intense, de la fièvre, et des maux de tête.
Actuellement, il n’existe aucun traitement spécifique pour guérir la variole de singe (Monkey pox) ; les soins sont principalement symptomatiques a fait savoir le docteur Hossain.
Le Lt. Col. Hossain, médecin au sein de BANRDB-7 a par contre recommandé des mesures préventives essentielles telles que le maintien d’une bonne hygiène corporelle, le lavage fréquent des mains, et la distanciation sociale.
De son côté, Le Colonel Mukim, Commandant bataillon du contingent bangladais du BANRDB-7, a encouragé les leaders de jeunes à appliquer ces recommandations et à devenir des modèles pour leurs communautés.
Il a également insisté sur la nécessité de déconseiller les actes de quelques cas isolé de vandalisme commise souvent par de jeunes délinquants contre les passages de véhicules de casque blues et également dans leurs installations, il a appelé à une coopération proactive pour garantir la sécurité et la paix dans la région.
Par ailleurs, les représentants des différentes structures de la jeunesse présentes ont à leur tour pris acte des recommandations et se sont engagés à soutenir les initiatives de sensibilisation.
Ils ont exprimé leur volonté de promouvoir la paix et une meilleure compréhension et collaboration mutuelle avec le contingent de la MONUSCO et au sein de membre de leurs quartiers respectifs.
Cette séance de sensibilisation marque un pas important vers une prise de conscience accrue et une action collective pour lutter contre la propagation de la variole de singe et protéger la communauté de Bunia.
Il sied de rappeler, que le virus Mpox ou Monkeypox a été isolé pour la première fois en 1958, au sein d’une colonie de singes à Copenhague, la capitale de Danemark. Ces singes présentaient des lésions cutanées qui évoquaient la variole humaine. D’où le nom de variole du singe, attribué à cette maladie.
Par Alex Shabdina.
