Mahagi:Les élèves s’engagent à protéger l’environnement après une sensibilisation de U-Report Mahagi, 22 mai 2025 – « Polluer l’environnement, c’est nous tuer nous-mêmes. Désormais, nous n’allons plus polluer l’environnement . » Telle est la déclaration forte d’un élève de 5e année du complexe scolaire Mwamini, à l’issue d’une session de sensibilisation organisée ce mercredi par l’équipe U-Report Mahagi. Cette initiative s’inscrit dans une série d’activités lancées par U-Report dans les écoles primaires de la commune de Mahagi, en prélude à la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 5 juin prochain. L’objectif : éveiller la conscience écologique des plus jeunes et les impliquer dans la préservation de leur cadre de vie. Le leader Henri Guillaume Nzeni de U-Report Mahagi, a salué l’engagement des élèves et annoncé la poursuite de la campagne de sensibilisation. La prochaine étape est prévue ce vendredi à l’école primaire Mamba, une école conventionnée catholique. « _Nous voulons que chaque élève devienne un ambassadeur de l’environnement dans sa famille et son quartier», a déclaré Samuel Munguromo, chargé de communication. Selon lui, l’éducation environnementale dès le bas âge est une étape cruciale pour bâtir une génération responsable et soucieuse de la nature. Cette campagne intervient dans un contexte de dégradation continue de l’environnement dans plusieurs localités du territoire de Mahagi, accentuée par la déforestation, la pollution domestique et le manque de gestion des déchets. U-Report espère ainsi inverser cette tendance à travers une approche participative et éducative. En donnant la parole aux enfants et en les plaçant au cœur de l’action, U-Report Mahagi envoie un signal fort : l’avenir de l’environnement dépend de l’engagement de tous, surtout des plus jeunes. Samuel Munguromo Atido
Ituri/Irumu:Détérioration de la RN27:La société civile d’Irumu tire la sonnette d’alarme
Irumu: Détérioration de la RN27:La société civile d’Irumu tire la sonnette d’alarme Irumu, 22 mai 2025 – La route nationale numéro 27 (RN27), reliant Komanda à Bunia, fait à nouveau face à une dégradation préoccupante, malgré sa récente réhabilitation. La coordination de la société civile force vive du territoire d’Irumu alerte sur l’état alarmant de cette route stratégique, soulignant l’absence d’entretien régulier. « Il y a des nids-de-poule, des baies du cochon et plusieurs zones érodées presque partout. Si rien n’est fait, nous risquons de revivre la catastrophe de 2022 où des pans entiers de la chaussée avaient été déplacés par les usagers », s’inquiète Pascal KISEZO, coordonnateur de la société civile d’Irumu. Cette situation intervient alors que le territoire d’Irumu connaît une accalmie sur le plan sécuritaire. Une opportunité que Pascal KISEZO estime propice pour des interventions urgentes. Il appelle ainsi les autorités nationales et provinciales à déployer rapidement une entreprise de maintenance pour remettre la RN27 en état. « Il est temps d’agir pour soulager les usagers et prévenir d’éventuels accidents graves », insiste-t-il. La RN27 est un axe vital pour le commerce et la mobilité dans la région. Sa détérioration pourrait avoir des conséquences économiques et sociales majeures, notamment sur l’accessibilité entre Bunia et le sud du territoire. La société civile espère que cet appel ne restera pas lettre morte et que des actions concrètes seront prises dans les meilleurs délais pour préserver ce patrimoine routier essentiel. Jean Claude BARAKA.