Prof KAGANDA DOUDOU :Inopportunité et politisme de la décision de suspension des Profs par Recteur de l’UNIKIN La décision du Recteur de l’UNIKIN suspendant les Professeurs qui avaient remis une toge au Professeur Vital KAMERHE et President de l’ Assemblée nationale est un acte de trop et d’une action politique. En effet, aucune disposition réglementaire ou légale n’a été violée par les Profs incriminés car il ne s’agissait nullement d’une cérémonie officielle de collation des grades académiques mais plutôt d’un élan de soutien par les paires amis. Il n’existe pas une collation des grades académiques à l’issue d’une nomination ou d’une promotion à un grade académique. On peut donc recevoir un don d’une toge de PA, P, PO, PE de la part des amis ou des collègues habillés en toge ou non dans un lieu convenu ( en famille, au bureau, à la fac). Le Prof. Vital KAMARHE a déjà été collé, et a porté la première toge de Docteur à thèse de son université. Une double collation par le Recteur de l’ UNIKIN n’a aucun sens. Par contre, on peut lire dans cette décision inopportune un acte politique et un acharnement contre des collegues sans raison valable. La politique doit cesser de guider l’université congolaise. Tiré du https://x.com/AkoBaleke/status/1801506724349694193?t=liLogFD8OPeESzstUTS4nw&s=19
Ituri:Un enfant non vacciné contre la poliomyélite est un danger public pour les autres pense Dr Pascal Ulama
Le ministère de la santé de la République Démocratique du Congo a organisé une campagne de vaccination contre la poliomyélite pour les enfants de 0 a 5 ans, du 13 au 15 Juin 2024. Pendant le lancement de cette campagne, ce jeudi 13 juin dans la zone de santé rurale d’Adi en territoire d’Aru, le Docteur Pascal Ulama a exhorté les parents à faire vacciner leurs enfants car, un enfant non vacciné est un danger pour les autres, dit-il. Analyste à la division provinciale de la santé de l’Ituri, il a déclaré que les enfants qui ne seront pas vaccinés constituent une bombe à retardement. «L’objectif de notre gouvernement est que tout enfant âgé de moins de cinq ans soit vacciné car, ces enfants qui ne seront pas vaccinés constituent une bombe à retardement et un réservoir qui occasionnera une contamination prochaine des autres. Tout enfant a droit à la vaccination car personne ne voudra avoir un enfant qui demeure une charge pour lui en souffrant de la poliomyélite pourtant évitable par un vaccin», a-t-il dit. A noter qu’environs 40 000 enfants congolais et réfugiés sont attendus pour cette campagne de vaccination dans la zone de santé rurale d’Adi, situé dans le territoire d’Aru au Nord-Est de la République Démocratique du Congo à la frontière avec le Soudan du Sud et la République de l’Ouganda. De Cléopas Mabanzo tiré de https://bunia-info24.net/ituri-un-enfant-non-vaccine-contre-la-poliomyelite-est-un-danger-pour-les-autres-dr-pascal-ulama/
Il y a 35 ans jour pour jour… La RDCongo perdait le 1er Cardinal de son Histoire : Cardinal Joseph-Albert Malul
IL Y A 35 ANS JOUR POUR JOUR… La RD Congo perdait le 1er Cardinal de son Histoire : Cardinal Joseph-Albert Malula. C’était le 14 juin 1989. Malula était décédé à l’âge de 72 ans, à Louvain (en Belgique), après une période de maladie. Malula a toujours été considéré comme l’un des Cardinaux les plus importants de l’Histoire moderne de l’Église catholique en Afrique noire. Né à Léopoldville (Kinshasa) en décembre 1917, Joseph-Albert Malula est cinquième d’une famille de huit enfants. De 1924 à 1929, il fréquente l’école primaire Sainte-Anne, dirigée à l’époque par le père Raphaël de la Kéthulle, qui exercera une influence décisive sur son avenir. Elève doué, Joseph est envoyé, en 1930, au petit séminaire Mbata Kiela (Kongo Central), l’une des prestigieuses écoles de l’époque fondée et tenue par les Scheutistes. Là, il commence la 6è Latine, ainsi que son apprentissage à la vie spirituelle. En 1944, Malula achève ses études de théologie. Après une année de stage au petit séminaire de Bikoro, il est ordonné prêtre le 9 juin 1946. Puis, il est nommé vicaire apostolique auxiliaire en 1959 (avant l’indépendance et l’érection de Léopoldville en diocèse). Joseph Malula devient archevêque de Kinshasa en 1964. Troisième évêque autochtone congolais, il est considéré comme l’un des fondateurs des Églises d’Afrique, l’un des pères et une figure de la patristique africaine. Bousculant les traditions, s’attirant de nombreuses inimitiés, à Rome mais aussi en Afrique, cet homme simple, peu expansif mais résolu, restructure dans les années 70 toute l’Eglise zaïroise. Il institue des ministères de laïcs (les fameux « bakambi »). Puis il va redécouper le tissu paroissial en petites communautés de base et va militer pour la reconnaissance par le Vatican du « rite zaïrois » (reconnu en 1988), qui donne une large part aux danses, aux chants et aux habitudes culturelles africaines. En 1972, à la suite d’un long conflit avec le Président Mobutu, le Cardinal Albert Malula est contraint de s’exiler à Rome (lors des messes qu’il célébrait, Malula n’hésitait pas à dénoncer l’injustice, l’égoïsme, ainsi que la conduite peu recommandable des autorités). Ce langage franc et sincère du pasteur déplaisait énormément aux autorités. En outre, la remise en question de certains aspects de la politique de l’authenticité prônée par le pouvoir en place n’était pas de nature à promouvoir l’entente entre l’Église et l’État. En juin 1972, il obtient le pardon du Président Mobutu. Son exil prend fin et il rentre au pays. Pour dédommager l’Église catholique de la résidence épiscopale confisquée, l’État zaïrois avait fait construire les bâtiments de l’archevêché actuel de Kinshasa.