Ituri : Le Gouverneur militaire de la province clôture officiellement le mois dédié à la liberté de la presse à Bunia. Le vendredi 31 mai 2024, s’est tenue à la base logistique de la MONUSCO (Log-Base) à Bunia, capitale provinciale de l’ituri, une journée d’échange organisée par la section de l’information publique de la MONUSCO en collaboration avec le gouvernement provincial de l’Ituri. sous le grand thème : « Information et enjeux sécuritaire » Cet événement s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai. Trois sous thèmes ont été abordés par trois intervenants de marque. Le premier thème, intitulé « Comment exercer le droit à l’information dans un contexte de crise sécuritaire », a été présenté par Monsieur Bertin Orry, chef du bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme. Ensuite, le lieutenant Jules NGONGO, porte-parole des forces armées en Ituri, a développé le deuxième thème sur « L’information comme une arme dans les zones de conflit ». Enfin, Madame Lilina Nyatcha, porte-parole de la MONUSCO en Ituri, a traité du troisième thème axé sur « Éviter la tentation de la désinformation dans un contexte de crise sécuritaire ». Au cours de cette journée, le Gouverneur Militaire de l’Ituri, le Lt.Gen. LUBOYA KASHAMA Johnny, a pris la parole pour prodiguer des conseils aux 40 journalistes présents. Ces journalistes étaient venus de Komanda, Kasenyi, Mahagi ainsi que de la ville de Bunia. Le Gouverneur a encouragé les journalistes à travailler avec intégrité, honnêteté et respectabilité pour servir au mieux la société. La journée s’est clôturée avec la remise de brevets à six journalistes de Bunia. Ces professionnels de l’information ont suivi une formation en ligne d’un mois sur le fact-checking, en collaboration avec d’autres journalistes de Kinshasa, Goma, Bukavu et Beni. Ainsi, cette journée a permis de mettre en lumière l’importance de l’information fiable, transparente et vérifiée, en particulier dans les contextes de crise. ✍🏼 Alex SHABDINA
Sport:Tosepela-Préparatif Play-off Kolwezi 2024
Les protégés du Coach Prince KATSUVA poursuivent matin et soir avec la répartition de la phase finale du Championnat National de Football Féminin qui est prévu dans la Ville de Kolwezi. Pour ce samedi matin, TOSEPELA était dans le Footing et récupération dans plusieurs artères de la Ville de GOMA. Pour le patron du Staff Technique du FCTM, l’heure est « grave » vu que le tirage au sort peut avoir lieu d’ici quelques jours d’où il faut se « préparer davantage » pour mieux se défendre lors de la phase de play-off qui réunira bien-sûr 8 équipes classés en ordre utile étant meilleures de la République Démocratique du Congo la saison sportive 2023-2024. Depuis leur qualification, le Président de TOSEPELA a décidé de prolonger le séjour de TOSEPELA dans la Ville de GOMA pour « mieux préparer » Kolwezi plutôt de rentrer à Mahagi puis revenir encore à GOMA pour se rendre à Kolwezi via Lubumbashi. Il sied de rappeler que la phase finale où Play-off qui réunira 8 Clubs dont BWEREMANA, KABASHA, TOSEPELA, AMANI, BIKIRA, MAZEMBE, MUKUBA et M’SICHANA est organisé pour la toute première fois en RDC par la Ligue Nationale de Football Féminin. Mme Laurentine MORODircom TM
RDC: Me Jean Claude Katende fustige l’intention de réviser la Constitution
« En Afrique, on ne change pas la Constitution pour quitter le pouvoir » L’annonce du Président de la République de mettre en place une commission pour mener une réflexion devant permettre de doter la République Démocratique du Congo d’une « Constitution digne » inquiète plus d’un congolais. Cette inquiétude est justifiée au vu des conséquences néfastes qu’une telle entreprise pourrait occasionner pour un pays dont la partie orientale est en proie à des rebellions de toute nature dont celle du M23 instrumentalisé par le Rwanda, d’une part, et qui cherche à rétablir la cohésion nationale brisée par les frustrations créées par les élections de 2023, d’autre part.Dans le contexte actuel, un tel projet va encore diviser le peuple congolais voire même la coalition qui est au pouvoir. Si certains alliés du Président de la République sont d’accord avec lui pour diriger ensemble le pays jusqu’en 2028, je ne suis pas sûr qu’ils soient d’accord qu’il dirige encore le pays après la fin de son deuxième et dernier mandat. Réviser les dispositions non verrouillées de la Constitution est une chose possible. Le régime du Président KABILA l’avait déjà fait en 2011. Mais changer de Constitution pour en avoir une autre pourrait ouvrir la voie à la modification des dispositions relatives notamment au nombre de mandat, à la durée du mandat et au mode d’élection du Président de la République.Déjà, nous entendons certains congolais proches du pouvoir dire que le mandat de 5 ans doit être porté à 7 ou 9 ans renouvelable, de l’élection du Président de la République au suffrage universel doit être ramené au suffrage indirect, c’est-à- dire élection du Président par l’Assemblée Nationale. Tout ceci renforce notre méfiance vis-à-vis du processus que le Président de la République veut lancer pour doter le pays d’une « Constitution digne ».Il est clair qu’en Afrique, les pays qui se sont dotés des constitutions dignes, c’était dans les cas de révolution ou des conférences nationales que l’Afrique a connu vers les années 90(Niger, Benin, Mali…). L’histoire de l’Afrique montre aussi que si l’initiative de modifier ou de changer de constitution est prise par l’homme fort du pays, elle aboutit au renforcer de son pouvoir ou à la mise en place des mécanismes qui lui permettent de conserver le pouvoir pour lui-même ou pour son parti ou son regroupement politique (Côte d’Ivoire, Rwanda, Tchad, RCA, Togo, Gabon, Mali…) Est-ce que le processus que le Président TSHISEKEDI veut lancer va échapper à cette réalité africaine ? Je ne le pense pas.Quelqu’un dira que c’est un procès d’intention. C’est fort possible. Le fait qu’on ne sente pas, fondamentalement, la différence entre la gouvernance du Président TSHISEKEDI et celle du Président Joseph KABILA, doit nous alerter et nous mettre dans une position de surveillance citoyenne maximale de cette initiative.Tout peut arriver. Le fait aussi que ceux qui soutiennent le respect des fondamentaux de l’actuelle constitution soient régulièrement menacés nous pousse à croire que quelque chose de mauvais se profile à l’horizon. Pourquoi menacer les autres si les intentions sont bonnes ? Si ceux qui veulent chambouler la Constitution ont de bonnes intentions, ils devraient trouver d’un bon œil le fait que nous ayons des congolais qui restent aux aguets pour protéger la Constitution. Tout ce que je demande aux uns et autres est que nous puissions rester aux aguets comme nous l’avions fait à l’époque du Président Joseph KABILA. Rester aux aguets n’est pas un crime.Prière de partager largement cette page.Fait à Kinshasa, le 01 Juin 2024. Me Jean Claude KATENDE (X : @JeanClaudekat2)Téléphone : +243811729908(WhatsApp)Le Gardien du Temple.
Le but de la lecture
Un élève questionne son maitre : « J’ai lu beaucoup de livres et j’en ai oublié la plupart ; mais alors quel est le but de la lecture ? « L’enseignant n’a pas répondu à ce moment-là ; cependant, au bout de quelques jours, alors que lui et le jeune élève étaient assis près d’une rivière, il lui a dit qu’il avait soif et lui a demandé de lui apporter de l’eau avec une vieille passoire traînant sur le sol. L’élève a sursauté parce qu’il savait que c’était une requête sans logique.Cependant, il n’a pas pu contredire son maître et, après avoir pris la passoire, il a commencé à accomplir cette tâche absurde.Chaque fois qu’il plongeait la passoire dans la rivière pour apporter un peu d’eau à son maître, il ne restait plus une goutte dans la passoire.Il a essayé et essayé des dizaines de fois, vainement. Même s’il a essayé de courir plus vite de la rive jusqu’à son maître, l’eau a continué à traverser tous les trous du tamis en chemin.Épuisé, il s’est assis à côté du Maître et a dit :- Je ne peux pas recueillir de l’eau avec cette passoire ; pardonnez-moi, maître, c’est impossible et j’ai échoué dans mes devoirs.- Non ! Dis le vieil homme souriant – tu n’as pas échoué. Regarde la passoire : maintenant elle brille, elle est propre, comme neuve. L’eau, qui s’infiltre dans ses trous, l’a nettoyée.- Quand tu lis des livres – a poursuivi le vieux Maître, – tu es comme une passoire et les livres comme de l’eau de rivière. Peu importe si tu ne peux pas garder dans ta mémoire toute l’eau qu’ils laissent couler en toi.Les livres, par le biais des idées, des émotions, des connaissances qu’ils offrent et charrient, nettoieront ton mental et ton esprit. Tes lectures te sublimeront et feront de toi une personne meilleure, dotée d’une nature renouvelée. Voilà le but de la lecture !Alors, lis, lis et lis.