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Ituri:Lutte contre la corruption au sein du Gupec:Défis,Mesures et réactions de Me Christian Mugisho !

La Lutte Contre la corruption au sein du GUPEC:Défis,Mesures et réactions de Maître Christian Mugisho

La Lutte Contre la Corruption au sein du GUPEC : Défis et Mesures et Réactions de Maître Christian Mugishoe Guichet Unique de Délivrance de Permis de Construire (GUPEC), un service crucial du ministère national de l’Urbanisme et Habitat, a été mis en place le 24 mai 2022 et en Ituri depuis mai 2024.

Sous la direction de l’ingénieur Godefroid Gbangu Tikima, ce service a rapidement dû faire face à des défis majeurs, notamment la corruption.

Cas de Corruption et Sanctions

Lors d’une interview approfondie, l’ingénieur Godefroid Gbangu Tikima a révélé des cas de corruption impliquant non seulement quelques agents du GUPEC mais aussi les propriétaires de maisons. Ces derniers, en complicité avec certains agents, facilitaient des transactions non officielles, détournant ainsi les fonds publics vers des poches privées.

En réponse, le directeur provincial de GUPEC, l’ingénieur Godefroid Gbangu Tikima a pris des mesures sévères en révoquant et sanctionnant les agents impliqués dans la corruption au sein de son service. Ces actions visent à restaurer la confiance et à garantir que les fonds publics soient correctement perçus et utilisés.

Impact Financier et Mobilisation des Recettes

L’ingénieur Godefroid a souligné l’impact financier positif du GUPEC depuis sa création. Comparativement aux maigres 54 millions de francs congolais annuels générés par l’administration traditionnelle de l’Urbanisme et Habitat, le GUPEC a mobilisé plus de 7 milliards de francs congolais sur une base annuelle.

Pour le premier trimestre de cette année en Ituri, ce service a déjà collecté plus de 110 millions de francs congolais.

Ces chiffres, vérifiables auprès des services de la Direction Générale de la Recette Administrative (DGRAD), de la Direction Générale de Recette de la Province de l’Ituri (DGRPI), et de l’Inspection Provinciale de Finance (IPF), illustrent l’efficacité accrue du GUPEC. Martèle, l’ingénieur Godefroid Gbangu.

Mesures de Prévention et Transparence

Pour combattre la corruption, le Guichet Unique de Délivrance de Permis de Construire (GUPEC) a mis en place un système de traçabilité strict.

Les paiements sont effectués directement à la banque, et les preuves de paiement doivent être présentées au bureau du GUPEC. Ce processus garantit la transparence des transactions et limite les opportunités de corruption.

L’utilisation de moyens électroniques pour les paiements et la centralisation des preuves de paiement sont des mesures clés pour maintenir l’intégrité des opérations.

Défis et Collaborations

Malgré les progrès réalisés, les défis demeurent nombreux. La culture de la corruption est profondément enracinée, et il est nécessaire de continuer à sensibiliser et à former les agents pour qu’ils résistent à ces pratiques. L’ingénieur Godefroid Tikima insiste sur l’importance de travailler avec conscience et intégrité, et de maintenir une étroite collaboration entre tous les membres du service.

Par ailleurs, le GUPEC en Ituri, sous la direction de l’ingénieur Godefroid Gbangu Tikima, s’efforce de surmonter les défis liés à la corruption. Grâce à des mesures de transparence et à des sanctions sévères, ce service aspire à réguler efficacement la délivrance des permis de construire et à maximiser la mobilisation des recettes publiques.

Réaction du Partenaire de la Justice, Maître Christian Mugisho.

Face à la persistance de la corruption, Maître Christian Mugisho, avocat au barreau de l’Ituri et partenaire de la justice, a partagé son point de vue lors d’un entretien exclusif de 30 minutes. Selon lui, la corruption représente un défi majeur pour la société congolaise, procurant illicitement des gains aux individus impliqués.

Mugisho a rappelé que le code pénal congolais, tant civil que militaire, prévoit des sanctions sévères contre la corruption. Il distingue deux formes principales de corruption : active et passive. La corruption active implique une personne publique ou privée qui, par contrainte ou offre, amène un agent public à trafiquer sa fonction. La corruption passive, en revanche, est l’attitude d’un agent public qui se laisse acheter pour accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte relevant de ses fonctions.

Sanctions et Peines pour la Corruption

Les sanctions pour corruption, selon l’article 147bis du code pénal, vont de 6 mois à 2 ans de servitude pénale principale (SPP) et une amende de 50 000 francs congolais, avec des peines pouvant être doublées en cas de circonstances aggravantes.

Les peines accessoires comprennent l’interdiction de voter et d’être éligible pendant 5 à 10 ans et l’interdiction d’accéder à des fonctions publiques. a expliqué Me. Mugisho

Il sied de souligner que, Maître Christian Mugisho a conclu en insistant sur la nécessité d’un changement de mentalité à tous les niveaux de la société congolaise tant gouvernants que gouvernés pour lutter efficacement contre la corruption. Sans cet amendement profond, aucune loi ni aucun instrument juridique ne pourra éradiquer ce fléau.

Par Ibrahim Dhelo David

Rédaction
Author: Rédaction

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